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QUELQUES-UNS LE DEMEURENT
30' CRÉATION 2018 

1ER PRIX

CONCOURS TRAJECTOIRE - ST-ETIENNE

1ER PRIX

FESTIVALCORTOINDANCA - ITALIE

2ÈME PRIX

FESTIVAL 10 SENTIDOS - ESPAGNE

LAURÉAT

DU DISPOSITIF FORTE 2018

Sur un plateau noir, un bras tordu et des mains crispées apparaissent dans un rai de lumière, glissent lentement sur une surface puis disparaissent. Les ténèbres crachent en pleine lumière des morceaux de corps indéterminés, emportés par des mouvements nerveux et saccadés, avant de les ravaler. Quelque chose hante l’obscurité.

Avec Quelques-uns le demeurent, le plasticien et chorégraphe Alexandre Fandard plonge dans les tréfonds de son âme et y rencontre l’étranger qui est en lui. Il l’extirpe dans un solo frénétique où le corps est à la fois matière et médium où se dissolvent les contours et les couleurs, sujet et surface de projection, pour regarder en face ce qui échappe aux lumières de la raison.

À mi-chemin entre les visages burinés de Francis Bacon et les clair-obscur du Caravage, Alexandre Fandard compose un autoportrait dont les reliefs sont ceux de cette part de folie que la norme voudrait annihiler et que l’artiste souhaite radicaliser.

© Rä²_AlexandreFandard3.JPG

DANS LA PRESSE

[...] Une première pièce réussie de l'auteur-chorégraphe A. Fandard qui reflète l’espace de l’esprit et se nourrit d’un imaginaire rappelant les peintures de Bacon. [...] En pleine lumière, une gestuelle saccadée. Au sol, une danse frénétique subissant de brusques coups et de tortueux virages. L'ensemble s’apaise sur les musiques de Vivaldi et Schubert.

Danza e Danza, Italie

[…]  30 minutes de danse contemporaine dans sa forme la plus pure, du discours sans verbe, de verbe sans mots, de philosophie sans morale »

Café de Las Artes Teatro, Espagne

« Alexandre Fandard, dans ce qui fut son premier solo fondateur, libère une corporéité puissante dans un univers lumineux très travaillé. »

 

La terrasse, France

« Le Charme discret de Beckett... Impressionné par la façon dont sa création chorégraphique se situe dans les limites fragiles de la danse, du théâtre et des arts visuels. »

Gli Stati Generali, Italie

« "Nous sommes tous fous, quelques- uns le demeurent », de cette citation de Samuel Beckett naît une danse minimale et essentielle, faite de petits gestes qui portent en eux le potentiel d'une turbulence et d'une expansion possible. »

krapp's Last Post teatro, Espagne

« Dans Quelques-uns le demeurent, Alexandre Fandard ne veut pas déplacer l'invective habituelle contre la société moderne de l'image. Le corps que le chorégraphe français fait apparaître et disparaître sur scène est celui de l'homme de tous les temps, de tous les lieux. C'est la figure humaine. »

PAC, Italie

« Parmi les spectacles les plus captivants : Quelques-uns le demeurent du chorégraphe A. Fandard, un intense solo inspiré par l'univers Beckettien, dans lequel surviennent de fascinantes évocations, peintures de Bacon ou encore cinéma de Lynch.

A. Fandard crée une atmosphère irréelle et suspendue, qui, grâce a une gestuelle minimaliste et contrastée, un éclairage méticuleux et une bande sonore évocatrice, plonge le spectateur dans d'obscurs espaces de l’esprit. »

 

 Il Sole 24 ORE, Italie

PRÉSENTATION

DISTRIBUTION 

chorégraphie et interprétation :Alexandre Fandard 
assistante à la mise en scène : Mélina Lakehal 
création lumières : Alexandre Fandard & Mélina Lakehal 

création sonore : Noël Rasendrason & Alexandre Fandard
costumes : Gwendolyn Boudon
regard extérieur : Mélina Lakehal

Inspirée par la citation de Beckett « Nous naissons tous fous, quelques-uns le demeurent », Quelques-un le demeurent est la première création chorégraphique d’Alexandre Fandard.
Il y explore une altérité radicale, celle qui est en chacun de nous.

Cette pièce, au charme obscure et lumineusement poétique nourrit par l’univers Beckettien, est une exploration par le corps et l’image des vertiges de la folie, à la fois néant, vide et source incommensurable de création exerçant une étrange fascination.

Paradoxe inscrit dans un corps qui s'extirpe du néant avant d'être rattrapé par lui. Dans l'épaisseur de l'obscurité, à la frontière entre raison et déraison, alors que le corps lutte, la création naît.

C’est un poème sans mot. Un témoignage étrange qui se présente comme un autoportrait, à travers un langage scénique et chorégraphique radical et fantasque dans un espace où le corps se dévoile dans une picturalité aux formes hallucinées et où se dépeint d’une façon intime et organique le processus de création.

Au croisement de la danse, du théâtre et de la performance, cette création s’est appuyée au départ sur plusieurs sources, qui se sont imposées comme une évidence et ont nourri la création.

Michel Foucault qui questionne l’isolement, l’enfermement mais aussi la fascination exercée par la folie dans ce qu’elle a de force créatrice révélant un paradoxe riche et mystique.

Plus particulièrement sur l’aspect esthétique de la création, divers influences ont également affecté l’écriture dramaturgique de la création :
Le reportage de Mario Ruspoli Regards sur la folie, la force picturale et symbolique du mouvement clair-obscur et plus particulièrement des oeuvres du Caravage, mais également à travers une écriture chorégraphique frappée d’une physicalité du corps extrême et signifiante : les portraits déformés de Francis Bacon ou encore de l’univers cinématographique surréaliste et inquiétant du réalisateur David Lynch ont à leurs tour nourri l’écriture de la création.

C’est un corps entravé et chargé par le poids d’un secret qu’il ne peut nommer.
Dans ce non-lieu où le temps s’est arrêté, se dévoile un corps au visage écoulé à la lisière de la lumière.

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